Zahony, Hongrie. Nous sommes en mars 2022, à la frontière ukrainienne, au septième jour de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Entre 4000 et 5000 réfugiés arrivent chaque 24 heures à bord des dizaines de train qui se succèdent en gare jour et nuit. Au début, ils viennent surtout de la capitale et de Kharkiv. Une valise à la main souvent, un look citadin, on peut y voir autre chose qu’un exil forcé. Mais les visages ne trompent pas. Parmi eux, des femmes, de nombreux enfants, des grand-mères, des vieillards, ainsi que des centaines de ressortissants étrangers.