Suite à la lecture du journal de bord manuscrit de mon grand-père paternel, rédigé entre 1939 et 1945, je me suis appropriée certaines parties de son histoire avant qu’il soit fait prisonnier et qu’il connaisse la douloureuse expérience de privation de liberté. Griffonnés, raturés, les mots sont comme cachés, à l’image de ce journal secrètement enfoui au fond d’une armoire pendant des dizaines d’années.