Un été des lucioles

Should we invent a new rite of passage for this very peculiar time? Retouch this blank year in technicolor? The urgency of the present calls for commitment above all—a commitment on the part of the Rencontres d’Arles to the photographers, artists, curators, partners and institutions with which the festival has forged such strong ties for so many years. Far from imagining a tabula rasa tempting us to break away from the suspended time induced by the pandemic, it becomes about reflecting on how to update a heritage: that of last year’s festival, developed by Sam Stourdzé around the theme of resistance, and the photography that in his words, “stands up, opposes, denounces...re-enchants.” I wanted the program to be built around these premises, taking them further, with variations and echoes, new additions and derivations that allow us to grasp this force as well, the urgent need for the Rencontres d’Arles to gauge the pulse of the world. If the skies are not yet clear, if the light is still dim this summer, we must still make visible the multiplying bursts of light produced by the invited photographers and artists.

If Pier Paolo Pasolini understood how the tension produced by the fierce spotlights of power threaten the flashes of light from opposing powers, Georges Didi-Huberman offers hope in Survival of the Fireflies (2009). According to him, we must recognize a resistance in the smallest firefly, a light for all thought.” Photography continues to emit light signals, opening up spaces for new methods of resistance. Arles in midsummer will be like a constellation of fireflies, made up of a thousand lights illuminating the diversity of regards, polyphony of stories, and symbolizing the survival of hope and consciousness-raising by means of the image.

The sites chosen for the festival this year offer as varied a scenery as an atmosphere, in keeping with the program’s diversity. They take place at heritage, historical sites downtown, at Atelier de la Mécanique in Parc des Ateliers, at Monoprix and Croisière, and out to several city gardens.

In the Église Frères Prêcheurs at the center of Arles, Emergences takes up residence this year with the Louis Roederer Discovery Award in a new format. Each year now, a new curator will express their vision of trends in young contemporary art. The year 2021 was entrusted to Sonia Voss, who uses a new design concept that puts the projects into dialogue with one other.

A walk through the modernist building housing Monoprix leads to a universe where identity and fluidity come together. SMITH’s Desideration is a multi-sensory exploration at the crossroads of different practices, in which photography, narration, fiction and form become one; it’s a voyage to a poetic cosmos, asking each one of us the essential question of our existence beyond gender and beyond bounds. Also, as the pandemic leads us to question the limits of humanity, Rethink Everything introduces us to a Latin American scene with a feminist practice probing the body as well as society in all its aspects. The question of representation is also addressed with the exhibition The New Black Vanguard, which celebrates the black body in all its diversity, striding the disciplines of art, fashion and culture.

These multiple viewpoints on the world find an echo in Pieter Hugo’s introspective Being Present. A focus on the portrait brings us to many places on earth, but asks us to take the perspective of the other. And turning toward the other, to distant horizons, is also what the Atlas section offers. Here again, we’re invited to travel, and to look at a map covering geography, history, sociology and psychology. So, we’ll find perspectives from South Africa, but also from Sudan and Chile, to move us across the globe. The Rencontres is also about revisiting the history of the medium of photography and its players.

Thus, the opening of Charlotte Perriand’s archives express how photography and photomontage played a decisive role in her creative process, both in her aesthetic development and political involvement in the 1930s. Then we must mention Sabine Weiss, who turns 97 this year. Her work will be shown at the chapelle des Jésuites of the Museon Arlaten, a brand-new venue for the Rencontres.

These are just the first flashes offered by the festival this summer. Along with the Rencontres’ executive director, Aurélie de Lanlay, and the entire team, we invite you to discover the rest of the program opening July 4th in Arles.

Christoph Wiesner, director of the Rencontres d’Arles

MOT DU MINISTRE
Les Rencontres d'Arles sont un événement indispensable indispensable pour la photographie en France et à l'étranger. Bien que le festival de l'année dernière n'ait pu avoir lieu, mais pour rendre hommage aux artistes, le festival et ses partenaires ont partenaires ont uni leurs forces pour que les prix pour 2020 soient décernés (Women In Motion - Kering, le Prix Découverte Louis Roederer, le Luma Rencontres Dummy Book Award...). Je suis également ravie que plusieurs expositions de la programmation de 2020 ont trouvé une place au festival en 2021. 

Roselyne Bachelot-Narquin Ministre de la Culture

Dans quelques mois, nous l'espérons tous, cet événement unique sur l'art de la photographie débutera. Cette année, le festival propose une vingtaine d'expositions à Arles, et plusieurs autres sites associés au festival dans la région au festival dans la région, dans le cadre du Grand Arles Express. Express, parmi lesquels le Mucem, le FRAC PACA, la Collection 
Lambert, et le Centre Photographique de Marseille.
Pour sa première année officielle en tant que directeur du festival, Christoph Wiesner a choisi de mettre l'accent sur les artistes émergents. Le Prix Découverte Louis Roederer 2021 sera notamment mis à l'honneur sera particulièrement mis en valeur, avec Sonia Voss comme curateur et Amanda Antunes pour la scénographie. Le festival reflète également les changements sociaux dont la photographie sociale dont la photographie ne cesse de témoigner, avec notamment une section sur les thèmes du genre et de l'identité. 

Avec des scènes émergentes, de grandes expositions collectives, des thèmes forts, des artistes établis et des artistes du monde entier, le festival est indéniablement un événement majeur festival est indéniablement un événement majeur dans le domaine de la photographie. 
Le ministère de la culture soutient les Rencontres d'Arles avec énergie, fierté et conviction. 
Je souhaite donc à la 52ème édition des Rencontres d'Arles un grand succès année des Rencontres d'Arles, et remercier l'ensemble de l'équipe pour leur ténacité et leur passion 
défense des photographes et de la photographie. 

MOT DU MAIRE
Patrick de Carolis Maire d'Arles
"Qu'il est bon de se diriger toujours vers le désir". Ecrivait justement Frédéric Mistral. Après de longs mois si durs et si privés d'échanges culturels et d'émotions artistiques. 
d'échanges culturels et d'émotions artistiques, il est tout aussi juste d'exprimer la 
avec quelle impatience nous attendons les Rencontres d'Arles 2021.Le festival de cette année est unique car il célèbre  deux héritages différents : celui des monuments concédés par l'UNESCO il y a quarante ans  par l'UNESCO il y a quarante ans, et celui de la photographie,  qui fait désormais partie intégrante du patrimoine arlésien. Ces deux héritages se reflètent l'un l'autre puisque nos monuments accueillent les expositions du festival, leur conférant vivacité et résonance. Le va-et-vient permanent  entre l'Histoire inscrite dans la pierre et celle qui est présentée sur les murs des galeries est au cœur même d'un festival qui contribue à l'image internationale d'Arles. 

Qui contribue à l'image internationale d'Arles.
Et ces deux événements témoignent de la vie des êtres humains, de leur foi, de leur recherche de la vérité et de la justice des êtres humains, avec leur foi, leur quête de lumière, 
leur désir de laisser des traces de leur passage, tragique ou sublime. Finalement, au fil des années, l'interminable recherche sans fin d'une manière d'aborder ces souvenirs que nous voudrions que nous aimerions laisser derrière nous a établi une véritable conversation entre la ville et la photographie. Ainsi se déroule l'histoire sans fin ; nous continuons à l'alimenter, 
en l'aidant à grandir, en nourrissant chacun à travers de rencontres et d'échanges, soutenus par l'État ou la collectivités locales, la Région et le Département.
Ainsi, nous sommes ravis de découvrir de nouveaux sites, comme le Jardin d'enfants. 
comme le Jardin d'été qui s'ouvre au festival pour la première fois cette année. 
pour la première fois cette année, et bientôt nos petites villes et hameaux de la Crau et de l'Isère. 

Et hameaux en Crau et en Camargue accueilleront bientôt des entreprises similaires, bref, tout ce qui invitent les Arlésiens à se nourrir à travers les expositions et ce qu'elles expriment du monde qui vient voyager jusqu'à nous. J'espère qu'encore plus d'habitants viendront découvrir cette festival de cette année, et les festivals à venir, car ce sont eux sont ceux qui hériteront de cet héritage exceptionnel, ainsi que ceux qui accueillent la photographie sous toutes ses formes. De la même manière, les Rencontres d'Arles sont à la fois fondatrices  et héritier. Elles ont montré les œuvres des pionniers de la photographie  pionniers de la photographie, conservés notamment dans la magnifique collection du Musée Réattu constitutif. 

Magnifique collection du Musée Réattu constituée par 
Jean-Maurice Rouquette et Lucien Clergue. Il a également permis d'articuler de nouvelles tendances et de nouvelles, voire de perspectives nouvelles, voire non conventionnelles, en présentant création artistique, des enquêtes et des témoignages. 
La ville d'Arles et les Rencontres d'Arles partagent une affinité pour la lumière : celle qui éclaire nos rues et notre patrimoine naturel, et la lumière qui lumière qui écrit l'image photographique. Sous la houlette de Christoph Wiesner et de l'ensemble de l'équipe des Rencontres, et de l'engagement d'Hubert Védrine, cette lumière se reflète pour nous parler du monde. Cette année, nous célébrons le patrimoine d'Arles, capable de réunir les bâtisseurs et les créateurs. Chaque été, ils démontrent ensemble qu'un sablier seul ne fait pas la valeur d'un objet, c'est plutôt l'entente entre ces deux-là qui fait la différence. l'entente entre ces deux-là, où le premier où le premier est une toile de fond vivante pour le second, en quête perpétuelle de nouvelles techniques et de nouveaux effets. Aurait-il été possible que cette photographie internationale photographie internationale aurait-elle pu exister ailleurs avant avant de venir à Arles ? Je préfère penser que non, tout en tout en ressentant l'enthousiasme croissant de chacun. Incapables d'échanger des cultures, nous avons plongé dans des ombres qui ont assombri tout le pays ombres qui ont assombri le pays tout entier. En juillet 2021, à Arles, la lumière se fera sur la ville, sur ses monuments ses monuments, ses habitants, et la photographie. 
Bienvenue, encore une fois, chers festivaliers.

MOT DU PRÉSIDENT 
Hubert Védrine
Président des Rencontres d'Arles.                                                                                            Cet été, nous serons particulièrement heureux de vous accueillir  de vous accueillir à Arles pour les Rencontres de la photographie. Plus que jamais, nous avons besoin de nous rassembler et de célébrer la culture. La 51e édition n'a pas eu lieu n'a pas eu lieu en 2020, année sans festival. En 2021, nous vous proposerons la 52e édition, un équilibre entre des spectacles clés spectacles clés qui n'ont pas pu avoir lieu l'année dernière et des 
nouvelles propositions. C'est une année de transition entre deux directeurs : nous avons accueilli Christoph Wiesner comme le nouveau directeur du festival en septembre 2020.

 

Il est important pour nous d'être présents dans l'écosystème culturel de plus en plus riche d'Arles. Eécosystème culturel de plus en plus riche d'Arles. A l'adresse pour notre plus grand plaisir, la culture se développe à pas de géant à Arles. à Arles. L'ouverture de Luma, 
prévue pour cet été, que nous saluons, est attendue avec impatience bien au-delà d'Arles.
Le rayonnement local et régional du festival n'est plus à démontrer. 
plus besoin de le démontrer. Le Grand Arles Express, en particulier, connaît un succès croissant d'année en année. En 2021, les Rencontres d'Arles se dérouleront à nouveau au sein d'un réseau d'institutions d'institutions amies. La photographie est à nouveau 
mise en valeur et à l'honneur dans le Sud de la France.

Plus loin encore, la coopération internationale reste à l'ordre du jour avec le septième festival international de la photographie Jimei x Arles.
Festival international de la photographie en novembre et une nouvelle collaboration avec la Serendipity Arts Foundation en Inde 
d'Inde qui a conduit à la création d'une bourse importante pour la photographie, la vidéo et les nouveaux médias pour la photographie, la vidéo et les nouveaux médias. Cette bourse 
permettra à un jeune artiste indien de développer son projet et de le présenter aux Rencontres d'Arles et de le présenter aux Rencontres d'Arles en 2022. 
Comme chaque année, les Rencontres d'Arles partagent l'aventure avec des personnes sans emploi. 
l'aventure avec des personnes sans emploi. Elle joue ainsi joue un rôle social majeur sur le territoire arlésien.
Je peux vous assurer que l'équipe des Rencontres met fait tout son possible pour vous accueillir à Arles cet été dans les meilleures conditions possibles.