« Apprendre à voir les détails les plus simples, mais qui expriment tout et qui éclairent l’essentiel. » Sabine Weiss. Membre de l’agence Rapho aux côtés de Robert Doisneau, Willy Ronis ou Janine Niépce, Sabine Weiss est la dernière représentante du grand courant de la photographie dite humaniste. Témoin privilégié de son époque, elle reste pourtant éloignée des grands photoreportages, des conflits et des événements politiques qui marquèrent l’histoire, se consacrant à la rue et à ceux qui l’habitent. On retrouve dans cet ouvrage, qui réunit ses travaux réalisés entre 1946 et 1964, et qui accompagne l’exposition éponyme qui se tient au Centre Pompidou, son regard doux et compréhensif pour l’individu des grandes villes. « La photographie, c’est tout ce qu’on voit… Dans la rue, on photographie par plaisir » (entretien avec Karolina Ziebinska-Lewandowska). C’est ainsi que Sabine Weiss décrit son art, alors qu’elle photographie, dans ses moments de liberté, son quotidien.
